Gaz du Sang
La principale fonction du poumon est l’échange gazeux entre l’atmosphère et le sang veineux ; il permet ainsi de capter l’oxygène (O2) et éliminer le bioxyde de carbone (Co2).
La mesure des gaz du sang au niveau du sang artériel est le principal moyen pour tester cette fonction.
L’indication d’oxygène ne peut se concevoir sans cette mesure.
C'est un geste médical ne peut se faire ; que par un médecin
Quel est l'intérêt de l'examen ?
Permet de connaître la quantité d'oxygène et de gaz carbonique contenue dans votre sang artériel.
Rend compte de la sévérité de votre maladie.
Incontournable dans la décision de traitement au long cours par l'oxygène.
Permet de faire le suivi de votre maladie.
Comment se passe l'examen ?
Le prélèvement se fait par une aiguille fine au poignet ou au pli du coude.
Il peut aussi se faire au lobe de l'oreille.
L'interprétation de l'examen se fait par votre médecin.
Quand faut-il prescrire des gaz du sang ?
Devant un patient cyanosé (bleu).
En présence de signe d’insuffisance respiratoire.
En présence d’une polyglobulie.
Pour ajuster une ventilation à domicile ou en réanimation.
Quand faut-il prescrire de l’oxygène au long durée OLD ?
En état stable si la pression artérielle en oxygène est ≤ 55 mm Hg ou ≤ 60 mm Hg en cas d’HTAP et/ou de cœur pulmonaire chronique.
Si Le patient passe plus de 30% de sa nuit en dessous de 90% de saturation.
Est-ce que la saturation est suffisante pour l’indication d’OLD ?
Non car sans la capnie on ne peut connaitre le débit d'oxygène à prescrire.
Quelles sont les différents types d’oxygène qui existent ?
L’oxygène gaz :
Réservé surtout pour le transport, très dépendant de l’approvisionnement ; de moins en moins prescrit.
L’oxygène en extracteur :
Le plus répondu, le moins cher et le plus pratique pour une oxygénothérapie au long court : grâce à des générateurs on extrait l’oxygène qui existe dans l’air (21%). Il existe actuellement des extracteurs transportables sur batterie.
L’oxygène liquide :
Très chère léger (la bouteille pèse 2kg) disponible au MAROC. Intérêt pour des patients jeunes et encore actifs.